"The Telectroscope",
Scientific American, 17 May 1879, p.309
Notice
Cet article à la fois le premier qui mentionne le telectroscope de George R. Carey et le deuxième que Scientific American publie sur le télectroscope de Constantin Senlecq.
George R. Carey en a collé une coupure dans son notebook
Cet article est reproduit par Constantin Senlecq dans sa brochure Le télectroscope, Saint-Omer, 1881. Senlecq en donne une traduction française, que nous reproduisons ici. Le premier article paru dans Scientific American sur l'appareil de Senlecq était : "A novel and curious instrument. The Telectroscope", Scientific American, Vol. XL, n°10, New York, 8 March 1879.
The Telectroscope
We have recently on one or two occasions alluded to the telectroscope invented by M. Senlecq of Ardres. We now have before us some very ingenious and curious applications of selenium, in which its peculiar property of changing its electrical conductivity when exposed to light varying in intensity is utilized. The several devices are the invention of Mr. George R. Carey, of Boston, Mass. Perhaps the most curious of these instruments is the selenium camera obscura, which is capable of transmitting telegraphically an image of any object and making a permanent impression of it at a distant point. In this case a person may sit before the camera in New York while his photograph is made in Boston. Mr. Carey employs two methods of accomplishing the object, one being something like M. Senlecq's, and the other totally different. We hope to present to our readers before long the details of these interesting instruments.
Le Télectroscope
Nous avons dernièrement en une ou deux occasions, parlé du Télectroscope inventé par M. Senlecq d'Ardres. Nous avons aujourd'hui devant les yeux quelques applications très ingénieuses et curieuses du sélénium, dans lesquelles est utilisée cette propriété qui lui est particulière de changer de conductibilité électrique, selon qu'il est exposé à une lumière plus ou moins vive.
Les dessins sont dus à M. George Cary [sic] de Boston Mass. Il nous semble que le plus curieux de ces instruments doit être la chambre obscure du sélénium qui est susceptible de transmettre télégraphiquement l'image d'un objet et d'en donner une impression permanente à un point distant. Par ce moyen, une personne pourrait s'asseoir devant l'appareil à New-York et avoir sa photographie faite à Boston.
M. Carey emploie deux systèmes pour arriver à ce but, l'un à peu près analogue à celui de M. Senlecq et l'autre entièrement différent. Nous espérons donner à nos lecteurs, avant peu, les détails de ces intéressants instruments.
(Traduction de l'américain par Constantin Senlecq).